La Bénédiction de l’Ecole libre de la Taudière au Thoureil
Le Dimanche 10 Juillet 1898, l’Abbé QUENION pouvait remercier la Divine Providence. A l’issue de la grand-messe célébrée dans son église de Saint Genulph, il allait enfin récolter les fruits de son œuvre au Thoureil. « Le Révérendissime Père Abbé de Saint Maur de Glanfeuil allait solennellement bénir l’école des filles » Toute la communauté paroissiale avait fait le déplacement pour assister à cet évènement, ainsi que bon nombre d’habitants de la commune de Saint Georges des Sept Voies et des hameaux voisins, notamment ceux de Saint Maur et de Bessé. Quelques religieuses enseignantes de la Congrégation de la Providence de La Pommeraye avaient accompagné leur Mère Supérieure. Etaient également présents le Conseil de la Fabrique avec à sa tête, Henri JOUBERT, ainsi que son gendre, Ernest ROBLIN, et leurs épouses. Enfin, une partie du Conseil municipal du Thoureil qui avait soutenu l’aboutissement du projet se mêla au cortège des paroissiens.
L’Abbé QUENION ouvrit la marche avec le Père Abbé, Paul VANNIER, précédés par des enfants de chœur entonnant l'hymne de « Veni Creator ». Du parvis de l’église jusqu’au lieudit de la Taudière, où se dressait la petite école, il n’y avait guère que deux cent mètres à parcourir. A l’entrée de l’école située sur un promontoire, le Père VANNIER fut accueilli par les chants des jeunes élèves que leur directrice et institutrice, Sœur Théotiste Marie Samson, avait rassemblées dans la cour. Tandis que l’Abbé reprenait son souffle, l’assemblée des fidèles commençait à peine à quitter le chœur de l’église. En attendant les derniers participants, les ecclésiastiques rejoints par les notables thoureillais, accueillirent la famille de ROINCE.
Madame BOREAU de ROINCE était non seulement donatrice mais également propriétaire du terrain qu’ils étaient en train de fouler. On profita de ce moment pour commenter, depuis la cour de récréation, la vue plongeante sur la Loire. Mais laissons le soin à « la Semaine Religieuse du Diocèse d’Angers » de nous brosser un petit tableau du paysage que les jeunes filles du Thoureil pouvaient déjà admirer depuis un an.
Dans son numéro 30 de Juillet 1898 l’hebdomadaire écrivait [1] :
« De la vaste cour, … on domine un merveilleux panorama : … la riche plaine de la vallée où se montrent à travers les rideaux de peuplier, Beaufort, Brion, Longué, les Rosiers ; dans le lointain bleuâtre, les coteaux de Bourgueil. »
« Après l’exécution d’une cantate due à l’heureuse inspiration poétique d’un de ses confrères venu de Mouliherne, une paroisse voisine », l’Abbé QUENION prit enfin la parole devant l’assistance serrée dans la cour. Il commença par « exprimer toute sa gratitude au Très Révérend Père pour l’appui qu’il avait donné à son œuvre et l’honneur qu’il lui faisait en présidant la cérémonie de ce jour ». Il expliqua « ensuite, les débuts de son entreprise, les perplexités pour le choix d’un emplacement, puis l’action de la Providence se manifestant par la libéralité d’une noble chrétienne, Madame de ROINCE, ici présente... ».
Le Révérend Père Abbé lui donna ensuite la réplique en rappelant « les liens qui ont toujours uni la paroisse à l’Ordre bénédictin », puis, après avoir remercié à son tour l’assemblée, s’adressa aux enfants pour leur rappeler leurs devoirs selon l’Esprit de l’Eglise, les confiant aux bons soins des Sœurs institutrices. Il procéda ensuite à la bénédiction des lieux, en commençant par la classe où furent prononcées les prières spéciales « Pro domo scolari ». Lorsque le cortège nombreux fut revenu dans la cour et sous le préau, quatre fillettes, se faisant l’écho de leurs compagnes, récitèrent un compliment au Père Abbé. Après un dernier cantique, la foule redescendit en procession à l’église où un salut au Saint Sacrement termina cette belle fête.
L'action de la Providence
Quelques années auparavant, Félicité Marie PARAGE avait perdu son époux Alfred Victor BOREAU de ROINCE. Grâce à la fortune dont elle avait héritée, Madame Veuve BOREAU de ROINCE racheta le 28 Juin 1896, une maison et son terrain construite à « la Taudière » au Thoureil [2] . Il s’agissait du terrain qui avait été proposé en vain à la Municipalité dans les années 1880 par mon trisaïeul Henri JOUBERT, pour réaménager les locaux de l’école communale. Sensibilisée par son confesseur à la brièveté de la vie terrestre, Félicité s'empressa de donner son autorisation à l'Abbé QUENION de faire construire des bâtiments « à usage d’école » sur ce terrain.
Dès le 5 Juillet, le Curé fit part au Conseil de la Fabrique réuni au presbytère de Saint Genulph, de l'opportunité qui se présentait à lui : « L’avenir moral d’une paroisse est vous le savez Messieurs la grande, l’unique préoccupation du prêtre préposé au service des âmes… cette préoccupation ne m’a pas quitté un seul instant depuis le jour où j’ai été appelé à me consacrer à la sanctification des habitants du Thoureil. … mais dans l’impossibilité matérielle de fonder et soutenir à la fois une école de garçons et une école de filles j’ai pensé que mon objectif devait se réduire à la création d’une école de filles convaincu que je suis de cette vérité que la mère est au foyer domestique le phare qui éclaire et le régulateur qui dirige la vie dans la famille » … Madame de Roincé que vous connaissez tous Messieurs s’est rencontrée avec moi dans un commun sentiment de nécessité d’éducation religieuse…et est venue spontanément m’offrir en don gratuit et perpétuel un logement situé non loin de l’église avec terrain adjacent nécessaire à l’établissement d’une salle de classe, d’un préau, d’une cour et d’un jardin le tout attenant à l’habitat destiné aux sœurs…je vous propose d’adresser à Madame de Roincé l’expression de notre profonde gratitude… ». Comme on peut l'imaginer, il obtint immédiatement satisfaction auprès du Conseil.
Mon trisaïeul Henri JOUBERT se chargea non seulement d’exprimer la gratitude du Conseil à Madame de ROINCE, mais il se rendit aussi à la Mairie pour appuyer l'Abbé QUENION dans son projet.
La construction de l'Ecole libre
Un architecte de Niort, Monsieur BUZY, fut approché pour dresser un plan des futurs locaux de l’Ecole de « la Taudière ». Compte tenu du budget envisagé, l’homme de l’art proposa « la construction d’une simple classe sur un niveau, bénéficiant de larges fenêtres, attenante à un préau spacieux, donnant sur une vaste cour, le tout orienté vers le Sud et offrant un panorama unique ouvert sur les rives de la Loire ». On ajouta deux cabinets d’aisance dans la cour, alimentés en eau par un puits présent et une remise à bois. Une part du budget serait allouée au réaménagement d’une maison déjà existante, afin d’accueillir les futures enseignantes. Le souhait de l’Abbé QUENION était d’avoir une directrice et une enseignante. Il dut batailler tout l’été avec la Mère Supérieure de la Congrégation des Religieuses de la Pommeraye pour qu'elle détache de son établissement de « la Sansonnière » de Saint Georges des Sept Voies, deux religieuses. Cela ne se fit pas sans quelques discussions bassement matérielles, comme la future rémunération des intéressées : « Je désire savoir actuellement ce que vous allez me demander comme traitement pour vos religieuses, je crois qu’il me sera impossible de trouver la somme suffisante pour payer les deux… faîtes moi je vous en prie les conditions les plus favorables. ». Au final, il dut se contenter d’une religieuse mais il fut intransigeant quant à la qualité de son recrutement : « Vous allez m’envoyer je l’espère du moins pour religieuse classière une petite perfection. Je désire une personne qui attire les enfants, qui plaise aux parents afin de lutter avantageusement contre la laïque. Il est indispensable qu’elle soit habile dans l’exécution des travaux manuels ».
L'autorisation de faire construire arriva dès le mois de Septembre 1896. Le chantier démarra aussitôt. Les travaux furent en grande partie financés par mon arrière-grand-père, Ernest ROBLIN. Les habitants du village participèrent aussi, donnant comme le rappela l'Abbé QUENION dans son discours lors de la Bénédiction, « leur obole », mais surtout « leur travail, traçant des chemins, nivelant le sol, amenant tous les matériaux avec leurs attelages, ou même avec un traîneau, quand les pluies de l’hiver eurent rendu l’accès du terrain presque impraticable. ». Pour finir, la maison de l'institutrice comprenait maintenant au rez-de-chaussée deux pièces, dont une avec un four, un grenier sur le tout, une petite cour vers le Midi et une autre vers le Nord. Malgré quelques frayeurs exprimées par l’Abbé QUENION auprès de la Mère Supérieure : «Je crois qu’il est nécessaire de faire annonce par le crieur public le retard apporté dans l’ouverture de l’école », la livraison de l’ouvrage put se faire pour la rentrée scolaire de 1897, soit un an plus tard.
La vie de l’Ecole libre de la Taudière
La déclaration de l'ouverture de l'Ecole libre fut officiellement enregistrée par la Préfecture le 14 Septembre 1897. Le Lundi suivant, Sœur Théotiste Marie Samson qui avait été choisie parmi toutes les postulantes, accueillit dans sa classe fraîchement peinte, les jeunes filles du Thoureil et des hameaux environnants. Quatre religieuses lui succédèrent jusque dans les années 1930 [3]. L’Ecole de la Taudière se mit même à accueillir des filles et des garçons de « la Sansonnière », lorsque la congrégation des Sœurs de la Providence disparut en Août 1935 [4]. L’école devint donc mixte. Dans la classe les filles étaient d’un côté de l’allée et les garçons de l’autre côté. En récréation, les filles étaient séparées des garçons dans la cour par un grillage.
Une enseignante, Mademoiselle Marie Louise FOUGERE, prit la relève à la rentrée de Septembre 1935. Pendant presque 20 ans, elle s'occupa des enfants avec, certaines années, un nombre important d’élèves, jusqu’ à 42. Elle fut secondée par une intendante et cuisinière. Des anciens qui ont bien voulu raconter il y a quelques années leurs souvenirs d’enfance [5], témoignèrent : « Dans les années 1930, la Sœur Marie du Sauveur faisait la cuisine. C’était souvent de la soupe, on était assis sur des petits bancs, on mangeait sur nos genoux dans la maison de l’institutrice au-dessous de l’école ». Après le départ de la Sœur, les enfants qui restaient à l’école mangeaient dans la classe autour du poêle « On mangeait froid des grosses tartines de pain de 4 livres ».
La classe n’était pas isolée. L'hiver : « Les garçons s’occupaient du poêle ils faisaient les buchettes, mettaient le bois et le charbon. Il fallait nettoyer le poêle et récupérer les gros morceaux de charbon... »., Un témoin se rappelait de l’hiver 1956 où pendant trois semaines les températures étaient de -15 degrés dehors.
Dans les années 1930 et 40, la plupart des enfants arrivaient à pied et certains pouvaient venir de loin par des chemins qui ne ressemblaient en rien aux chemins d’aujourd’hui : « On descendait en bande, la plus grande prenait les petits en charge, on avait des galoches, des brodequins, des sabots avec de la paille dedans, on nous mettait des clous aux semelles ou des bandes de caoutchouc pour les user moins vite, on avait mal aux pieds ». Certains arrivaient de Saint Georges des Sept Voies : « Dès que j’ai eu 6 ans et que j’ai su faire du vélo on m’a envoyé au Thoureil, on avait peur de traverser la forêt alors on faisait le grand tour par Cumeray et le Ponceau. On laissait les vélos devant l’épicerie en bas du chemin de l’école car la côte était dure à monter… ».
En 1954, la Direction décida que les élèves de plus de 11 ans seraient transportés à Gennes en voiture. Le maréchal-ferrant de Gennes transforma un fourgon utilitaire Peugeot D3 en bus scolaire : « … Il avait créé quatre banquettes…, elles étaient composées de deux tubes fixés à la carrosserie et reliés entre eux par des chambres à air de pneus de voiture qui faisaient siège et étaient assez confortables, il n’y avait ni dossier, ni ceinture de sécurité, ni passage aux mines… et nous pouvions entasser une vingtaine d’élèves dans ce bus improvisé ! ».
Il y avait une seule classe à la Taudière pour deux niveaux de cours. La journée se déroulait de 9h du matin à 4h de l’après-midi. Tous les élèves portaient une blouse. Ils apprenaient « toutes les matières : écriture, français, grammaire, calcul, histoire, géographie,… Ah les départements, on les savait par cœur. Même les plus durs comme le Puy de Dôme je m’en souviens encore !». Les cahiers étaient soignés et l’écriture devait être parfaite. « On faisait un peu de sport, on courait dans la cour et on grimpait à la corde attachée au tilleul ».
Même si les souvenirs sont parfois flous, tous les témoins se rappellent des récompenses, que ce soit avec Mademoiselle FOUGERE, Sœur Angèle ou Mademoiselle MARAIS. Il s’agissait de bons points : « Au bout de 10, on avait droit à un livre de Rintintin ou de Bécassine… La récompense de fin de semaine était la croix d’honneur attribuée au plus méritant et non au premier de la classe… c’était une grande fierté de se rendre à l’église le dimanche matin le torse bombé devant tous les fidèles pour montrer notre précieuse récompense ! ». Quant aux punitions, les anciens s’en rappellent aussi : « On pouvait nous faire courir dans la cour de récréation les mains dans le dos, on pouvait aussi se retrouver sous le bureau de l’institutrice… ; les plus courageux avaient réussi à faire un petit trou qui leur permettait de voir les copains… mais on pouvait aussi se retrouver au cachot qui était dans la double cloison qui séparait la classe du préau et là on était vraiment dans le noir ! ». « C’était l’école de la vie » conclut un des témoins.
En 1954, Mademoiselle FOUGERE fut remplacée à l'âge de 65 ans par Sœur Angèle de la Congrégation Saint-Charles. Sœur Angèle ne resta que deux ans. Une dernière enseignante, Mademoiselle MARAIS. lui succéda. En 1967, l’Ecole libre ferma définitivement ses portes.
L'année suivante, l’Association d’Education populaire qui était devenu propriétaire des bâtiments et du terrain de la Taudière dès le début des années 50 [6], fit remettre en état les locaux. L’ancienne classe devint disponible pour le catéchisme et pour les réunions de l’association. Enfin le bâtiment sera loué à des particuliers jusqu’à sa vente en 2014. Quant à la maison de l’institutrice, elle fut louée et vendue en 1988.
L'Ecole publique du Thoureil a fermé en 2023 en raison de la baisse des effectifs d'élèves dans la petite commune, rattachée depuis 2016 à la communauté de communes de Gennes Val de Loire.
Epilogue
Si le financement de l’Ecole libre de la Taudière et de son terrain fut privé, celui de l’Ecole communale de « Richebourg » pesa sur les épaules de l’ensemble des administrés du Thoureil pendant très longtemps. Les difficultés techniques qui avaient été décrites par Henri JOUBERT sur le choix du terrain de l’école communale furent certes surmontées, mais elles entraînèrent des surcoûts qui furent financés par quatre emprunts [7] et deux impositions extraordinaires.
Ernest ROBLIN, devenu par son mariage résident du Thoureil, se présenta aux élections municipales de 1900. Sa liste remporta la mairie le 6 mai. Cela ne fit sans doute pas que des heureux. Un article du « Conseiller de l’Ouest » [8] daté du 26 Août 1900, montre assez bien le dépit ressenti par l’un des électeurs perdants :
« De Gennes – Nous recevons la lettre suivante :
Monsieur,
L’école communale de filles de la commune du Thoureil fut laïcisée il y a trois ans [9]. Une école nouvelle, construite à cette époque, reçut les religieuses chargées de faire concurrence à l’enseignement laïc. Cette école est la propriété de Monsieur Roblin, maire du Thoureil, par la grâce des moines de Saint Maur.
Lors de la distribution des prix, le 29 Juillet dernier, Monsieur le Préfet de Maine et Loire ne crut pouvoir mieux servir la République qu’en nommant le même Monsieur Roblin pour présider cette distribution dans les écoles communales. Ce fait de nommer à cet honneur un adversaire aussi déclaré de l’instruction laïque laisse rêveur, pour ne pas dire plus, surtout lorsqu’il émane d’un fonctionnaire chargé de défendre la République.
Monsieur le Maire du Thoureil ne s’est d’ailleurs nullement gêné de montrer sa préférence : aux écoles communales, un prix aux garçons, rien aux filles. Tandis qu’à l’école congréganiste, lui et sa famille ont donné de nombreux volumes.
Je pense qu’il est utile que ces faits soient connus pour montrer le cas que font nos administrations des renseignements qui leur sont donnés.
Un républicain du canton de Gennes »
En 1900, l’offensive laïque contre les écoles congréganistes ne faisait que commencer [10], Ernest ROBLIN, devenu Maire du Thoureil de 1900 à 1923, et ensuite sa veuve, Marie Emilie JOUBERT, firent en sorte d’accueillir à chaque distribution des prix, les élèves du public comme ceux du privé dans leur maison du Thoureil. Cette tradition perdurera après la mort de mon arrière-grand-mère survenue en 1945. Des anciens témoignèrent dans le Passeur :« En fin d’année une kermesse avait lieu dans une grande propriété chez deux dames qui habitaient Paris [11], derrière chez le boulanger et c’était aussi la remise des prix. C’était le dimanche après-midi après la messe. Il y avait le maire, le conseil municipal, le curé et toutes les huiles… On avait de beaux livres de prix rouges et dorés sur la tranche avec une écriture dorée sur la couverture… Les mamans confectionnaient des ouvrages, des gâteaux, il y avait des jeux et un spectacle ». Enfin : « La kermesse des écoles publiques avait lieu dans la même propriété mais à une autre date. ».
Notes de fin
[1] Source extraite des Archives Diocésaines de la ville d’Angers.
[2] Par acte reçu Maître FOUCHE, notaire à la Genaudière, en la commune de Saint Georges des Sept Voies. Il s’agit des parcelles de terrain N° 170 pour partie, 171 et 172 en totalité de la section F du plan cadastral napoléonien de la commune. Le terrain avait appartenu à un certain Monsieur HOUE. Celui-ci avait cédé le terrain et ses constructions à Monsieur Joseph PERROCHAT d’Angers et son épouse, Léontine DELAHAYE. Enfin Madame Veuve BOREAU de ROINCE se porta acquéreur.
[3] Madeleine Marie Renée Gasnault novembre 1902 – Blanche Juliette Châtelain Février 1903 – Clotilde Roullaud septembre 1912 – Marguerite Augustine Sophie Chaillou Août 1922 – Mademoiselle Marie Louise Fougère Août 1935.
[4] Pour une raison non connue.
[5] Les témoignages des anciens élèves de l’école libre ont été recueillis par une revue associative sur le patrimoine du Thoureil, le « Passeur ». Ils vont des années 1930 aux années 1960.
[6] Ernest Roblin ayant fait construire les locaux adaptés « à ses frais », avait fini par racheter le terrain le 10 novembre 1898. Ses descendants firent don de l’ensemble à l’Association d’Education populaire (déclarée à la Sous-Préfecture du Maine-et-Loire en 1951).
[7] D’après un brouillon ayant servi d’argumentaire de campagne à Ernest ROBLIN. Le dernier emprunt fut souscrit en 1886 pour une durée de … quarante ans.
[8] Journal politique, agricole et commercial imprimé à Angers chez les frères Hudon, place Saint Martin – Rédaction et administration 18 rue Saint Martin.
[9] Le rédacteur anonyme de cette lettre se trompait en situant l’ouverture de l’école communale aux filles en 1897. Comme raconté dans la première partie de cet article, l’inauguration eut lieu en 1887.
[10] La Séparation des Eglises et de l’Etat date de 1905. Cette loi établit la neutralité de l’Etat en matière religieuse en France.
[11] Les deux dames en question devaient être respectivement mon arrière-grand-mère, Marie Emilie JOUBERT, veuve d’Ernest ROBLIN qui ne manqua pas un été (et donc les kermesses) au Thoureil jusqu’à la déclaration de la guerre en 1939. Et peut-être ma grand-tante, Emilie ROBLIN , sa fille aînée et sœur de mon grand-père Paul ROBLIN.
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