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Louis Jacques Ayrault (1729 - 1803), correspondant de la Société Royale de Médecine au XVIIIème siècle

  • Photo du rédacteur: Régis COUDRET
    Régis COUDRET
  • 21 sept.
  • 11 min de lecture

La « normalité thermométrique »


Un article du quotidien Le Monde daté du 20 Août a attiré mon attention. Il s’intitulait : « Pendant la canicule d’août 2025, de nouvelles températures extrêmes enregistrées en France métropolitaine... ». Alors que ce jour-là, nous ressentions encore les effets du « stress thermique » créées par des températures dépassant les 40° C [1], les serveurs du Big Data avaient déjà digéré et recraché sur nos smartphones les données fournies par les 140 stations « Météo France » réparties sur le territoire, permettant au média de conclure : « les températures enregistrées lors de la canicule historique d’août 2003 apparaissent désormais comme une nouvelle normalité ».

En cherchant une définition sur la normalité, notion assez vague dans mon esprit, j’ai retenu que ce concept « demeure une question relative à une époque et à une civilisation. ». Le fait est : la civilisation numérique nous permet de consommer des données météo réactualisées tous les ¼ heures sur nos smartphones. Pour combien de temps ? Il y a pas si longtemps, on savait encore interpréter la tendance météo du jour en regardant le ciel sur le pas de sa porte, voire relever la pression atmosphérique sur le baromètre de sa maison. Ceci dit, à une époque un peu plus lointaine maintenant, on s’en remettait à la Divine Providence en courbant l’échine et des peintres se contentaient de traduire par l’image les catastrophes climatiques que l’homme subissait. Plus récemment, les contemporains de Louis XIV en témoignèrent par des mots, comme  SAINT SIMON qui dénonça à mi-mot l’incurie du Gouvernement de sa Majesté le Roi Soleil à venir en aide du peuple après le « Grand Hyver » de 1709 [2]. Il fallut attendre 1740 et les conséquences d’une nouvelle crise frumentaire doublée d’une épidémie de grippe pulmonaire, pour que le Gouvernement du Roi Louis XV commence à chiffrer les conséquences de catastrophes climatiques. On continuait à s’en remettre à la Divine Providence mais on créa aussi la Société Royale de Médecine.

Dans ce contexte, je me suis alors souvenu qu’un de mes aïeux, contemporain de Louis XVI, avait joué un rôle dans l’observation de phénomènes météorologiques. Il s'appelait Louis Jacques AYRAULT. Il était médecin à Mirebeau dans le Poitou. Et il devint correspondant de la Société Royale de Médecine à la veille de la Révolution. C’est son parcours que j'ai eu envie de vous raconter ce mois-ci.


Les chasseurs dans la neige de Pieter Brueghel l’Ancien  – 1565 (source : Wikimedia)
Une représentation du Petit Age glaciaire : Les chasseurs dans la neige de Pieter Brueghel l’Ancien – 1565 (source : Wikimedia)

« Mr le Docteur Ayrault »


Intitulé de la Notice biographique sur le Dr Ayrault (source : Archive familiale)
Intitulé de la Notice biographique sur le Dr Ayrault (source : Archive familiale)

Au mois de Mai 2008, je me rendis avec ma mère Monique ROBLIN, chez son petit frère, Gilles, qui habitait La Rochelle. Voyant mon intérêt pour la généalogie, oncle Gilles me confia une « notice biographique sur Mr le Docteur Ayrault » écrite en 1868 par Thomas Charles ROUSSEAU-LASPOIS, son petit-fils. Je ne savais pas qui était cet ancêtre. Mais il avait eu la bonne idée de compléter l’intitulé de sa notice, en précisant que le Docteur AYRAULT était le trisaïeul de mon propre arrière grand-père Ernest ROBLIN. Grâce à ces renseignements, je pus facilement reconstituer cette branche de notre arbre familial. Je vous en livre ici un extrait.




Tableau de descendance de Thomas Charles Rousseau-Laspois (source : Geneatique)
Tableau de descendance de Thomas Charles Rousseau-Laspois jusqu'à mon grand-père Paul ROBLIN (source : Geneatique)

Louis Jacques Ayrault, Docteur en médecine

Louis Jacques AYRAULT naquit à Parthenay le 2 février 1729. Son père, Emery AYRAULT était Juge bailli au siège ducal de la Meilleraye à Parthenay. Il envoya son fils, encore jeune, au collège de Bressuire [3]. A sa sortie, Louis Jacques partit pour Montpellier où il suivit les cours de la Faculté de Médecine [4] en 1747. Il fut reçu Docteur en Médecine à l'âge de 21 ans. Il aurait pu exercer immédiatement son art mais il préféra compléter ses études à Paris. D’après son petit-fils, « Il y employa plus de deux années à suivre… dans les Hôpitaux, la clinique des grands maîtres dont il observa attentivement les leçons pratiques. »

Il revint se fixer à Parthenay où. « il acquit bientôt la confiance générale qu'il méritait car il joignait à une vaste érudition, un dévouement sans borne et une entière abnégation de lui-même ». Sa devise était : « Le médecin guérit quelquefois, soulage souvent et console toujours. ».

Le 18 Février 1759, il épousa à Mirebeau, Charlotte Marcelle ARNAULT qui était la fille du Conseiller du Roi au Grenier à sel de cette ville. Le couple s’installa dans un premier temps à Parthenay où le Docteur avait déjà tous ses patients. « De leur mariage naquirent onze enfants, dont sept moururent âgés de deux à cinq ans. Quatre filles seulement leur restèrent. », rapporte Thomas Charles ROUSSEAU LASPOIS. L’aînée, Marcelle Charlotte fut la mère de Thomas Charles ROUSSEAU-LASPOIS, né en 1789.

Acte de mariage de Louis Jacques Ayrault (source : AD Vienne – BMS Mirebeau)
Acte de mariage de Louis Jacques Ayrault et Charlotte Marcelle Arnault (source : AD Vienne – BMS Mirebeau)

Vers 1770, le Docteur AYRAULT fut forcé d'abandonner Parthenay pour Mirebeau où le soin de la santé de sa belle-mère avait déjà appelé son épouse. «  Il ne fallut que peu de temps au Docteur Ayrault pour recouvrer les avantages dont il jouissait à Parthenay… ». Sa réputation l’avait suivi et les épidémies des villages de Serez et de Savigny dans la Généralité de Tours lui fournirent l'occasion de se distinguer par ses soins et par un mémoire remarquable qu'il rédigea à ce sujet.


La Société Royale de Médecine


C’est à peu près à cette époque qu’à la demande d’un petit groupe de médecins, va être fondée à Paris une Société médicale. Ce projet avait été proposée au Roi Louis XV dès 1730. Il avait pour but de contrer l'isolement des médecins dans les campagnes, et d'encourager l'échange et le progrès de la Médecine. Mais il rencontra pendant de longues années une forte opposition de la part de la Faculté de médecine de Paris, connu pour être la plus rétrograde d'Europe. Ce n’est qu’en 1776, sous le règne de Louis XVI et grâce à l’action de son nouveau ministre Jacques NECKER, que la Société Royale de Médecine (SRM) vit enfin le jour. Son secrétaire, Félix VICQ d’AZYR, mit très vite sur pied un réseau d’informateurs, en nommant dans tout le territoire des « correspondants régnicoles » [5] que la SRM désigna après avoir enquêté auprès des Intendants [6]. Une circulaire fut envoyée leur demandant de faire « connaître les médecins […] auxquels vous avez donné votre confiance et en les engageant à nous communiquer toutes leurs observations ». Elle traçait également le programme de la Société savante. Il s’agissait notamment d’obtenir des correspondants des rapports sur « les observations météorologiques et l’exposition des maladies endémiques dans une contrée ».

 

Allégories représentant les missions de la « SRM »  (source : Wikipedia)
Allégories représentant les missions de la « SRM » (source : Wikipedia)

Louis Jacques AYRAULT, « correspondant régnicole » de la Société Royale de Médecine


« Histoire de la Société Royale de Médecine » de l’année 1779 (source : Wikipedia)
« Histoire de la Société Royale de Médecine » de l’année 1779 (source : Wikipedia)

Sans doute recommandé comme « médecin employé pour les épidémies » par l’Intendant de la Généralité de Tours, Louis Jacques AYRAULT fut le 101ème médecin désigné sur bientôt 150 correspondants de la SRM. Il dut remplir le rôle qu'on lui assignait, puisqu’il laissa des relevés météorologiques et différents rapports sur les épidémies dans le Mirebalais. Ainsi à partir de 1779, la ville de Mirebeau apparaît très régulièrement dans les tableaux météorologiques mensuels que la SRM éditait chaque année dans une « Histoire de la Société Royale de Médecine ». On y découvre des relevés de températures, pressions, vents, pluviométrie, etc… précis, et des rapports sur les « maladies régnantes » dans le canton. Les archives de la SRM contiennent également des « Mémoires », qui sont des descriptions détaillées des maladies observées. Elles éclairent le lecteur non seulement sur les conceptions scientifiques de l’élite médicale du temps mais aussi sur des aspects de la vie régionale.

Relevé météorologique de Mirebeau, Poitou du mois de Janvier 1779 (source : Wikipedia)
Relevé météorologique de Mirebeau, Poitou du mois de Janvier 1779 (source : Wikipedia)
« Maladies régnantes » à Mirebeau, Poitou en Janvier 1779 (source : Wikipedia)
« Maladies régnantes » à Mirebeau, Poitou en Janvier 1779 (source : Wikipedia)

Un « jeton d’or d’une valeur de 200 livres »


Une nouvelle épidémie fit d’affreux ravages en Poitou en 1785. Le docteur AYRAULT ne faillit point à sa noble mission. Il rédigea un mémoire qu’il adressa le 4 Juillet à Félix VICQ d’AZYR. En voici un extrait :

 « …Les causes éloignées […] à la maladie […] doivent être rapportées aux vents qui, dans le mois de Janvier, ont toujours tenu la partie du Sud au Sud-Ouest. Ces vents naturellement chauds et humides ont énervé le ton des solides dont l'action soutenue est nécessaire à l'égale distribution des liquides… Par défaut de mouvement l [ils – ndla] se sont épaissis et […] ont encore ajouté au relâchement des vaisseaux… De là, une disposition prochaine aux stases. Les vents du Nord ayant soufflé […] les fibres déjà très relâchées n'étant pas en état d'apporter aucune résistance à un froid […] rigoureux, ont été subitement rapprochés… Aussi dans plusieurs [cas-ndla], l’engorgement s'est fait dans la poitrine et […] la maladie s’est répandue [7]. »

En fait, son mémoire portait sur la description d'une pneumonie épidémique [8] qui sévit de février à mai 1785 dans le Mirebalais et pour laquelle la Société Royale de Médecine attribua au Docteur AYRAULT en 1786 une médaille d'Or, « jeton d’or d’une valeur de 200 livres ». Son mémoire fut imprimé dans les recueils de la Société Royale de Médecine.

Extrait de la notice biographique écrite par Thomas Charles ROUSSEAU LASPOIS (source : Archive familiale)
Extrait de la notice biographique écrite par Thomas Charles ROUSSEAU LASPOIS (source : Archive familiale)

Une médaille au revers compromettant


Quelques années plus tard, la médaille représentant le Roi Louis XVI sur un côté, aurait pu compromettre le Docteur AYRAULT. En effet, comme le précise son petit-fils dans sa notice biographique : « Le Docteur Ayrault la mutila en 1793, pour ne pas exposer sa tête aux rigueurs du parti révolutionnaire extrême. ».


Extrait du traité de Messire Jean-Gaspard d’Ailhaud (source : Gallica -BNF)
Extrait du traité de Messire Jean-Gaspard d’Ailhaud (source : Gallica -BNF)

Louis Jacques AYRAULT ne s’était pas contenté, comme d’autres médecins, de la reconnaissance de ses pairs et de jouir des récompenses que la SRM voulait bien distribuer à ses correspondants les plus méritants. « Mis chaque jour en rapport, par son état, avec les hommes haut placés de l’Ancien Régime », il reconnut pendant toutes les années qui précédèrent la Révolution « combien, en général, la noblesse faisait peu de cas du pauvre peuple ». Toutes ses pensées, toutes ses actions n’eurent pour but que la prospérité de Mirebeau et de ses habitants les plus indigents. Il adopta avec empressement les réformes demandées en 1789 et fut élu maire de Mirebeau le 2 février 1790, et bientôt député par la municipalité à Poitiers pour demander la réunion de tout le pays mirebalais au district de Poitiers. « Nommé administrateur du département de la Vienne, il provoqua d'utiles améliorations dans l'intérêt de la science, etc…[9]». et s’attaqua au charlatanisme : « Louis-Jacques AYRAULT publia contre les poudres d’AILHAUD des lettres et des observations pleines de justesse qui contribuèrent à discréditer ce remède empirique prôné comme la panacée universelle. Elles ont été recueillies dans le Journal de médecine. »

Mais sa philanthropie lui prépara sans doute des jours pénibles. N'étant d'aucun parti mais « ami des Réformes » , Louis Jacques AYRAULT « chérissait la Liberté, mais il aurait voulu qu’on en jouit sans tyrannie ». Lorsque la tyrannie s’installa en province, notamment du fait des guerres civiles proches [10], « il fut, comme beaucoup de gens honnêtes… exposé à la persécution des méchants dans leur égarement révolutionnaire ; ils lui arrachèrent le titre de Maire, dont il avait été revêtu quelques temps auparavant ».

C’est sans doute à cette époque qu’il prit la précaution de mutiler la médaille au revers compromettant. Une épidémie grave qui enleva à Parthenay plus de 600 victimes le rappela aux affaires. Ses prompts secours arrêtèrent les progrès du mal. Le mémoire que le Docteur rédigea sur cette épidémie fut estimé par les nouvelles autorités médicales et il redevint même Maire honoraire de la ville de Mirebeau où il s’éteignit le 22 Juin 1803 à l’âge de 74 ans.

Epilogue

 

Couverture du tome 2 de l’Histoire du climat de Emmanuel Le Roy Ladurie traitant des canicules et glaciers (source : Fayard)
Couverture du tome 2 de l’Histoire du climat de Emmanuel Le Roy Ladurie traitant des canicules et glaciers (source : Fayard)

En 1793, « la persécution des méchants » ne s'attaqua pas qu'aux personnes physiques. Elle prit également pour cible les sociétés savantes et littéraires du pays. Ce fut le cas de la Société Royale de Médecine qui fut supprimée par la loi du 20 thermidor an I (8 août 1793). Son secrétaire perpétuel, Félix VICQ d’AZYR, avait compilé pendant seize années un grand nombre d’informations variées sur les maladies, les conditions climatiques etc… et bien sûr les données météorologiques de la France que les 150 médecins, à l’instar de Louis Jacques AYRAULT, avaient patiemment observé, mesuré, et rapporté. Ces données furent conservées mais tombèrent dans l'oubli. Ce n’est qu’au XXème siècle, que l’Historien climatique Emmanuel Le Roy Ladurie les dépoussiéra. Elles lui furent d’un apport précieux pour la connaissance du climat en France sur la fin du XVIIIème siècle.

Dans les années 2010, ces « data » furent numérisées dans le cadre d'un projet de recherche fondamentale. Ce projet, nommé CHEDAR [11] a fait l’objet de publications. Elles furent synthétisées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) [12] dans leur 6ème rapport d’évaluation paru en 2023. Il a été mis à la disposition des décideurs politiques et du grand public... Si ce dernier rapport ne nous apprend rien de forcément nouveau sur la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique, il nous rappelle que : « L’Avenir ne dépend pas du GIEC lui-même, mais de ce que nous faisons collectivement des résultats qu’il met en évidence » [13]

J'espère que les travaux de ces hommes de bonne volonté ne tomberont pas aux oubliettes de l'Histoire. comme ce fut le cas à la Révolution. avec les mémoires de 150 médecins du siècle des Lumières.


Notes de fin


[1] Peut-on vraiment s’habituer à des températures dépassant régulièrement les 40°C ? La réponse est apparemment non. En 2022, des scientifiques de l’université de Roehampton au Royaume-Uni se sont penchés sur la tolérance humaine à la chaleur. Les chercheurs ont fixé entre 40 à 50 °C, la limite que le corps humain peut supporter. Or, pour mémoire, le record de température enregistré le 12 Août 2003 à la station de Conqueyrac (Gard) était de 44,1 °C, détrôné par Vérargues dans l’Hérault en 2019 avec 46°C (Record absolu de France actuel).


[2] Cet épisode a marqué le plus les esprits au début du Siècle des Lumières. Pourtant, il est prouvé aujourd’hui que cet épisode ne fut pas le plus froid que l’Europe eut connu durant toute cette période, ni celui qui fit le plus de victimes. Les analyses des « carottes glaciaires » nous ont éclairé définitivement sur les températures. On sait que la précédente grande famine de 1695 aurait causé plus d’un million de victimes, alors que celle qui suivit l’hiver de 1709 n’en « causa » que 600 000.


[3] Au XVIIIème siècle, le collège de Bressuire était un petit séminaire qui enseignait la rhétorique et bien sûr le latin. Ses régents étaient des séminaristes de Poitiers. Il était aussi connu pour avoir été une école de grammaire dès le Moyen Age. Son enseignement devait être éclairé puisqu’il forma des Révolutionnaires, comme André MERCIER du ROCHER. Il fut incendié durant les Guerres de Vendée.  


[4] La faculté de médecine de Montpellier, créée en 1220, est la plus ancienne université du Monde en ce qui concerne la médecine, au sens juridique et conceptuel du terme « université » tel que défini à partir du XIIIème siècle en Europe.


[5] « Régnicole » est un terme juridique ancien qui désigne tous les habitants naturels d'un royaume ou État. Cette qualité de régnicole est opposée à celle d’aubain ou d'étranger. En droit contemporain, on parle plutôt de citoyen ou de justiciable.


[6] L’Intendant était, sous l'Ancien Régime, un agent du pouvoir royal (commissaire), investi d'un large pouvoir dans une ou plusieurs provinces.


[7] Extrait du mémoire écrit par le docteur Ayrault médecin à Mirebeau, intitulé « Topographie du village de Marconnais et description de l'épidémie » Société Royale de Médecine – SRM 163 n° 1


[8] La pneumonie ou pneumopathie bactérienne est une infection aiguë pulmonaire bactérienne, due le plus souvent au pneumocoque, mais aussi au Mycoplasma pneumoniae et à d'autres bactéries. Elle survient d'emblée ou peut venir compliquer l'évolution d'une pneumopathie virale, comme celle de la grippe.


[9] Il assura entre autres la conservation du Jardin des Plantes créé à Poitiers en 1784 par Monsieur BOULA de NANTEUIL et qu'on voulait supprimer en 1791.


[10] Référence sans doute aux Guerres Vendéennes qui démarrèrent en 1793.


[11] Ce projet, nommé CHEDAR, visa à déterminer les conditions météorologiques, environnementales et sanitaires qui prévalurent aux XVIIIème et XIXème siècle, à partir d'archives historiques et de simulations régionales du climat.


[12] Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ou « GIEC » existe depuis 1988. Il a fait paraître en 2023 son 6ème rapport d’évaluation. L’avant dernier rapport, paru en 2014, avait précédé de peu les accords de Paris annoncés à l’issue de la COP 21 de 2015.


 [13] Comme l’écrit Jean JOUZEL, un des scientifiques du GIEC,

 
 
 

2 commentaires


Jean-François Fétis
22 sept.

Merci pour ce texte intéressant. Il permet de mieux comprendre la France du XVIIIème siècle. Par ailleurs, en 1820, la Société royale de médecine a fusionné avec l'Académie royale de chirurgie et la Société de la faculté de médecine pour former l'Académie nationale de médecine.

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Invité
22 sept.
En réponse à

Merci Jean François pour ces précisions. A bientôt.

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